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Fin de la troisième et dernière étape de mon beau voyage...
Le Laos est aussi un beau pays avec de magnifiques paysages, des gens souriants et généreux, et une misère qui se voit un peu moins.
Les gens partagent beaucoup entre eux, les portes sont ouvertes, ils s'interpellent.
Aux grottes, j'ai vu des enfants non scolarisés. Le soir dans l'allée pleine de restaurants où je mange, je vois passer des enfants avec des poches pour récolter de la nourriture. La scolarité est non obligatoire et souvent trop chère pour certaines familles.
Et à côté, il y a un parc automobile de qualité, très peu de vieilles voitures mais beaucoup de SUV neufs. Depuis une dizaine d'années, les crédits bancaires sont autorisés et des familles s'endettent pour acheter ce type de véhicules.
Donc, c'est assez contrasté avec des vrais pauvres et des (vrais ?) riches.
Le propriétaire de l'hôtel me disait qu'ils ont beaucoup de taxes et impôts, que l'électricité est chère.
Et puis il y a les chinois qui font plus qu'investir, le nord du pays serait déjà pratiquement annexé ! Et au Laos aussi, les barrages qu'ils ont construits sur le Mékong vont un jour être un gros problème (contrôle de l'eau, biodiversité menacée...).
Ces pays sont tellement petits par rapport à leur immense voisin si gourmand ! Et ils ont tellement à reconstruire.. Le Laos qui n'était pas en guerre a subi des milliers de bombardements des américains qui voulaient anéantir la résistance vietnamienne.
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À la fin de mon voyage, je dis un gros gros merci à ceux qui m'ont permis de le réaliser : Amaury et Alexandrine, mes home et dog sitter attitrés, aidés d'Anaïs, qui est aussi ma secrétaire particulière en galère pour mon blog !
Rendez-vous à une date encore indéterminée pour d'autres aventures à un endroit encore indéterminé...
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Me voici arrivée à ma dernière étape. J'ai 5 jours pour faire et ne rien faire, prendre des vacances dans mes vacances.
Dès l'arrivée et malgré un gérant d'hôtel plus que grincheux dont l'agressivité me fait fuir, je me sens bien dans cette ville dont le centre est assez étendu mais se prête bien à la marche.
Rue de Luang Prabang
Je trouve un autre hôtel et pose mon sac avant d'aller prendre l'air de la ville. Ce qui frappe dès le premier abord, c'est le nombre de temples (les rues principales en sont jalonnées) et la présence de l'eau avec le Mékong d'un côté et la Nam Khan de l'autre.Pour mon premier jour, je visite le Visoun temple qui est près de mon hôtel et qui sera ma boussole. Je visite aussi le musée de l'ancien palais royal (photos interdites).Puis je traverse le Mékong, à l'aller sur une petite barque et au retour, sur le ferry. On arrive sur une piste goudronnée (par les français) pas très large qui longe le Mékong et le sépare de la forêt. Elle fait quelques kilomètres et il y a, tout du long, quelques habitations et autant de temples. L'un est situé en hauteur et offre une belle vue sur Luang Prabang.Petite barque pour traverser le Mékong
Le ferry
La piste et la forêt
Un temple en bord de piste
Vue sur la ville
Temple en hauteur
Après cela, je fais les marchés, l'un en plein cœur de la ville, l'autre, beaucoup plus loin est en train de fermer, il faudra que j'y retourne. Le quartier est moins touristique donc un peu moins pimpant. Il y a aussi un marché de nuit dans la rue principale.Deuxième jour, matinée croisière sur le Mékong dans un bateau très long et spacieux avec coussins sur banquette en bois verni. Le luxe !On fait un arrêt dans un petit village qui fabrique du whisky de riz, mais où il y a aussi des femmes qui tissent la soie.Le but de cette sortie est la grotte de Pak Ou, à double entrée. Le première est une simple ouverture avec beaucoup de bouddhas, la seconde a une deuxième salle, non éclairée, avec aussi un autel et des bouddhas. Ce sont des lieux de pèlerinage qui ne présentent sinon pas d'intérêt particulier. Ce qui est dérangeant par contre, ce sont les enfants en grand nombre qui vendent des bricoles et sont particulièrement insistants. Difficile de dire non en boucle à des gosses qui sont mis au travail pour contribuer à nourrir la famille.Le retour en bateau est aussi agréable que l'aller, les paysages sont très beaux, entre l'eau et la montagne, mes yeux n'y suffisent presque pas.L'après midi, je vais aux chutes d'eau de kouang Si et là, c'est un vrai choc ! Des étages et des étages de bassins bleu turquoise, peut être 5 ou 6, et au final une vraie chute d'eau ! Je n'avais jamais vu ni imaginé ça !Derrière cette pure merveille, il y a un chemin bien raide (comme je commence à connaître bien !) qui mène dans une forêt et à une grotte que j'ai bien envie de voir. Je demande à un jeune si c'est encore loin et il me propose de m'amener sur sa moto. Je n'en mène pas trop large, il va très vite et on est 3, moi dernière ! Effectivement c'était très loin et en plus, la grotte est fermée. Il accepte de me ramener (ouf !) et en marchant vite, j'ai juste le temps de regagner le parking pour le Rdv de retour en minibus.Heureusement que j'avais eu le temps de voir le conservatoire des ours avant de monter !Troisième jour, je grimpe le mont Phousi, avec le stûpa doré qui domine la ville. C'est l'endroit le plus connu de Luang Prabang. 328 marches ! J'ai de la chance, le ciel est un peu gris et il fait un peu frais. La montée est intéressante, entrecoupée de statues, petits temples et même une petite grotte. En haut, un petit temple sous le stûpa et une vue à 360° qui vaut le trajet.Accès au mont Phousi
Quelques statues
Bouddha couché
Intérieur du temple
Le stûpa doré
Vue du stûpa
Un peu de poésie
Dans la foulée, je fais encore un énorme effort de volonté pour traverser la Nam Khan sur un pont en bambou qui doit faire 100 m de long, j'ai les jambes qui tremblent, le cœur à 120 mais j'arrive au bout ! De ce côté là, je voudrais voir la fabrication du papier. Il y en a un à 2 ou 3 km. L'atelier n'est pas là mais on me montre une vidéo explicative. Ils utilisent du bois de murier, mais aussi du bambou ou du bananier.J'en profite pour visiter les deux temples et je mange une soupe laotienne avant de traverser à nouveau le pont en bambou.Je passe du temps à discuter avec des gens qui me reconnaissent parce qu'ils m'ont croisée dans la rue ou que j'ai rencontrés ailleurs. On échange des infos sur nos visites ou découvertes.Pour finir la journée, je vais visiter un atelier de tissage de soie. C'est intéressant, mais je n'apprends pas grand chose si ce n'est que les vers indiens sortent des cocons sans les abîmer, donc ils survivent, contrairement aux bombyx.Demain je vais visiter les temples et me balader tranquillement, donc j'arrête aujourd'hui mon récit de voyage. Je n'ajouterai qu'une brève conclusion.p11abc
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Petite étape intermédiaire avant la fin de mon voyage (déjà !) à Luang Prabang. J'y arrive en début d'après midi après 4 heures de route en assez bon état mais très poussiéreuse à cause de chantiers, carrières et autres mines...
Surprise, l'hôtel que j'ai réservé n'existe plus ! J'en trouve un autre en remontant la rue principale, j'y serai très bien.
Vang Vieng est une petite ville de montagne avec des sommets à 2800 m. Elle offre des activités sportives en tous genre, surtout liées à l'eau, mais aussi des buggies, montgolfières...
Vang Vieng
Vang Vieng
La rivière Song
Les montagnes
Coucher de soleil sur les montagnes
Montgolfière
Moi je me contenterai de la terre ferme ! Il y a des grottes à visiter et un piton rocheux à escalader !
Je commence par me tromper de grotte, j'en visite une assez petite guidée par un jeune, je dois laisser mon sac à l'entrée tellement l'entrée est étroite. La visite est rapide...
Chemin d'accès à la première grotte, Phadang
Puis je trouve la grotte Lusi que j'avais vue dans le routard et là, c'est autre chose ! On y accède par des échelles un peu bancales et l'ouverture est resserrée. Je m'aperçois que ma frontale est un peu fatiguée mais je me dis qu'avec la lumière du jour ça ira... Que nenni ! Le vendeur de tickets me suit et finalement va m'entraîner au fin fond des entrailles de la terre ! J'ai l'impression d'aller au bout du monde souterrain. Il ne parle pas du tout anglais donc je ne peux même pas lui demander si c'est encore loin ! À la fin, je comprends qu'il me demande si je veux me baigner ! Il y a un petit bassin, mais non merci... Et ça se termine, je suis contente de revoir le soleil !
Grotte Lusi, accès
Grotte Lusi, vue intérieure
Grotte Lusi, autre vue
Grotte Lusi, encore une vue
Je fais le chemin en sens inverse pour regagner le pied du piton rocheux. Là aussi, c'est du sérieux, un cheminement un peu compliqué dans les pierres instables, des échelles rudimentaires... En haut, c'est beau mais il n'y a qu'un côté accessible...
Piton Pha Koak, accès
Piton Pha Koak, vue d'en haut
Piton Pha Koak, descente dans les pierres
Il ne me reste plus qu'à redescendre et regagner l'hôtel où j'ai rendez-vous avec un tuk-tuk à 1 h et il arrive à 13 h 45, c'est le décalage horaire laotien !
Il va m'amener à deux endroits très connus ici.Le lagon bleu qui est un bassin naturel turquoise transformé en parc aquatique avec toboggan géant et plongeoirs naturels. C'est assez rigolo à regarder. Il y a aussi une tyrolienne...Mais ça, c'est le folklore. Je vais visiter une autre grotte juste derrière, difficile d'accès, comme le piton de ce matin mais en beaucoup plus long. L'ouverture de la grotte est fantastique, très grande, lumineuse et elle abrite un Bouddha couché... Après, ça se gâte un peu, j'avance sur les pierres glissantes, il faut suivre les flèches mais je crois qu'il n'y en a pas partout... je suis contente de voir 2 ou 3 lampes devant moi ! La grotte est immense et très intéressante avec un peu de tout ce qu'on peut trouver dans une grotte, stalag-tites/mites, drapés, colonnes, gouttes d'eau, bassins... si elle était éclairée, ce serait parfait.Grotte Poukham, entrée
Accès à la grotte Poukham
Grotte Poukham, autre vue de l'entrée
Bouddha couché, grotte Poukham
Grotte Poukham, détail
Et dernier effort de la journée, mais pas le moindre, la montée vers un point de vue à 360°, mais à 330 m de dénivelé par un sentier tel que je ne me serais pas sentie capable de monter si on m'en avait juste parlé ! Mais là j'y suis, alors pas le choix ! C'est difficile surtout après tout ce que j'ai déjà fait aujourd'hui mais, vraiment, ça en vaut la peine. J'attends le coucher de soleil pour me frayer un chemin parmi les 50 personnes arrivées entre temps et attaquer la descente, plus technique mais plus facile que la montée.Vue depuis le Namxay top view
Vue de Namxay top view
Vue de Namxay top view
Coucher de soleil sur le Namxay top view
Je me dis que pendant ce voyage je me suis épatée en dépassant mes limites ! Traverser des torrents, faire de la presque escalade, explorer des grottes dans le noir complet, ... C'est beau d'être jeune !!Ma récompense, un jus d'ananas à la glace pilée avant une noodle soop au poulet et, offert par le resto, une assiette d'ananas...Maintenant, je vais rentrer me doucher et ne rien faire. Demain je ferai mon sac avant de prendre le bus.
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J'arrive à Vientiane le lundi 25 novembre à 15 h après un trajet en bus sans problème. C'est une grande ville, la capitale, presque 1 million d'habitants. Je me sens un peu perdue mais j'ai réservé 3 nuits et je vais y passer 2 jours alors je me raisonne...
Vientiane
L'auberge de jeunesse est très bien, très organisée, les lits ont des rideaux, tout est propre. Je suis dans un lit du haut et ils acceptent de m'en donner un en bas le lendemain.
Je vais devoir apprendre à me repérer, je suis à 10 minutes du centre. Le Mékong va m'aider et le palais présidentiel qui lui fait face. Et ce n'est pas si difficile même si le nom des rues n'est pas écrit partout. Je me retrouve dans un parc sans bancs, avec de beaux espaces où les gens font du sport. En continuant, je traverse un gigantesque marché de nuit qui commence à s'installer où on trouve des vêtements et des objets chinois ! Puis j'arrive au quartier animé avec les restaurants et vendeurs de nourriture en tout genre.
Le palais royal
Une esplanade dans le parc
Le marché de nuit s'installe
Un vendeur de rue
J'essaie d'approcher le Mékong, mais il est assez loin derrière une zone herbeuse et il me faudrait plus de temps pour y aller. La nuit tombe, le soleil flamboie, je mange et je rentre à l'auberge de jeunesse.
Le Mékong est loin !
Mardi, je commence par visiter le Buddha Park puis je reprends le bus. Il passe devant la cathédrale du Sacré Cœur alors je vais y jeter un œil avant de m'attabler devant une brochette de porc avec du riz collant.
La cathédrale du Sacré-Cœur
Intérieur de la cathédrale
Après reprise de forces, je cherche le temple Sisaket qui n'a pas été détruit par les siamois en 1818 quand ils ont rasé Vientiane. Le temple est dans une enceinte carrée dont les murs intérieurs sont creusés de petites niches toutes garnies de 2 petits bouddhas, je vous laisse calculer ! Il y en a des milliers, sans compter les grands alignés devant les niches ! Et il y en a aussi dans la pagode...
Sisaket, le temple
Sisaket, un mur de niches
De l'autre côté de la rue, le musée Phra Kéo qui ressemble à un temple, dans un beau jardin.
Le musée Phra Kéo
Puis je change de quartier et vais voir le stûpa noir, That Dam qui aurait été couvert de feuilles d'or avant l'arrivée des siamois.
Le stûpa noir
Et j'enchaîne sur le Patuxai, un arc de triomphe à 4 accès. On peut y monter et avoir une belle vue sur Vientiane. D'un côté il y a un bassin et un petit stûpa avec un éléphant à chaque coin. Je vais voir ce stûpa qui m'intrigue un peu et je m'aperçois qu'il est entièrement recouvert de vaisselle : assiettes petites et grandes, mugs, coquetiers, cuillères... C'est incroyable ! Je suis bluffée ! Peut être un cadeau des chinois, il y a des explications dans ce qui ressemble à leurs idéogrammes, en plus du laotien.
Patuxai
Patuxai, vue sur l'avenue
Patuxai, vue sur le bassin
Patuxai, le stûpa avec les éléphants
Patuxai, détail du stûpa
Après ça, je retourne vers le Mékong avec un petit arrêt à la statue d'Anouvong entourée de dizaines de petits animaux en porcelaine ! Ça aussi c'est très surprenant... Il a été roi au début du 19ème siècle et a bouté les siamois hors du Laos.
Anouvong
Les animaux d'Anouvong
Je termine ma journée avec un jus d'ananas glacé et une soupe de nouilles au poulet avant de regagner l'auberge de jeunesse pour une soirée tranquille bien méritée.
Mercredi, je prends le petit déjeuner, j'achète mon billet de bus pour jeudi et je repars pour de nouvelles découvertes.
Je commence par le grand marché, Khua Din Market, qui est vraiment très grand et bien organisé. Je n'y reste pas très longtemps, c'était surtout pour l'ambiance, assez calme.
Le marché Khua Din Market
Rayon viande au marché
La mercerie
J'ai prévu d'aller voir le grand stûpa doré, War That Luang, haut de 40 m. C'est un peu loin, il fait grand soleil, très vite 32°environ. Je marche tranquillement et il apparaît, effectivement tout doré. On peut en faire le tour mais il n'est accessible qu'aux moines. Dans les galeries qui l'entourent il y a des bouddhas et des photos qui retracent les différentes dates marquantes. Autour, à l'extérieur, il y a d'autres temples, assez ordinaires.Prochaine étape, un temple qui abriterait un cheveu du Bouddha, le Wat Simuang. Il est assez loin, je mets du temps pour y arriver et je fais une pause sur un banc pour manger une patate douce violette cuite à la vapeur. C'est très bon mais ça cale !Je trouve le temple, assez petit, puis je pars à la recherche d'une association, COPE, qui s'occupe des personnes handicapées à la suite d'explosion de mines ou autres engins non explosés en tombant. Entre 1964 et 1973, il y a eu tous les jours et toutes les 40 minutes, un largage de bombes américaines alors que le Laos n'était même pas en guerre ! 1/3 de ces bombes n'a pas explosé et des services de déminage continuent les interventions, longues car délicates. La COPE fournit aussi les prothèses nécessaires.L'après midi est bien entamé alors je regagne doucement le centre en m'arrêtant pour voir les derniers temples qui ont échappé à ma vigilance !Le Wat Mixay, d'influence chinoiseLe Wat Ong Teu, dit du Bouddha lourd parce que son Bouddha en bronze est le plus lourd de Vientiane,Le Wat Inpeng avec sa belle façade verte et un beau Bouddha doré,Le Wat Haysok avec un toit à 5 pans, ce qui semble être rare.Wat HaysokEt voilà, je crois que j'ai vu tout ce que je voulais voir, alors je me trouve un jus de mangue glacé, un pad thaï (nouilles sautées avec du poulet et un peu de légumes) et je rentre, épuisée mais contente de mes 2 jours dans cette ville qui a su garder taille humaine.
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J'ai pris un bus de ville pour aller visiter un site assez extraordinaire. Dans le Routard, l'artiste qui l'a conçu, Luang Pu, (dans les années 50) est comparé au Facteur Cheval.
Ze bus
Il s'est probablement beaucoup moins embêté puisque tout est construit en béton armé, mais l’œuvre a quand même dû être complexe à réaliser.
Il y a environ 200 statues de toutes les tailles dont un gigantesque Bouddha couché et deux bâtiments très intéressants.
Vue du parc depuis le dôme
Le premier est rond, en forme de dôme, surmonté d'un arbre sans feuilles, lui aussi en béton armé. On peut y entrer, il y a un couloir qui fait le tour à chacun des 2 étages. A l'intérieur de chaque étage, un capharnaüm de sculptures débridées et des escaliers très très spéciaux pour accéder aux étages supérieurs et au toit.Le second est une tour que l'on peut escalader par un escalier aux marches de plus en plus étroites et hautes. Je m'y suis risquée aux 2/3 pour une photo, mais j'ai renoncé à aller plus haut, bien que je sois quand même un peu téméraire !Tout cela se trouve dans un parc pas très grand, très bien entretenu et plein d'arbustes, fleuris ou non, avec des allées dallées et des pelouses tondues à ras.Bref, c'est un lieu magique, proche du Mékong et les photos seront plus explicites qu'un texte.
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