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Encore un bus, pas très neuf, sièges inclinables, fenêtres avec vitres parfois coincées mais ça donne une climatisation naturelle, pas d'amortisseurs bien sûr et un niveau sonore à environ 120 Db. A part ça, rien de spécial. L'avantage est que je n'entends pas ronfler les voisins, le problème est, bien sûr, une nuit quasiment blanche. Mais est-ce vraiment un problème ?
Partis à 21h30, nous arrivons à Mysore à 7h45, presque à l'heure prévue, je trouve l'hôtel repéré dans le Routard, je m'installe, prends une douche et je ressors dare-dare pour le petit déjeuner.Mais d'abord, je me fais aborder par un chauffeur de tuk-tuk qui me propose ses services, je suis à jeûn, je dis non, mais il me donne quelques conseils, un prix très raisonnable, alors finalement j'accepte. Mais d'abord je vais manger une omelette chappati et boire du thé noir. Il m'attend.Première étape de la balade, la cathédrale Sainte Philomena, une des plus grandes d'Inde du Sud en cours de restauration. L'intérieur est lumineux, il y a une petite crypte avec les restes de la sainte.Ensuite, nous allons visiter un petit marché de fruits et légumes dans l'ancien quartier anglais, c'est un endroit très petit pour un marché, peu fréquenté par les étrangers.En sortant, il m'amène chez un vendeur de bâtons d'encens et d'huiles essentielles. A l'entrée de la maison, il y a une femme âgée assise en tailleur, qui passe ses journées à fabriquer des bâtons d'encens, elle en fait de 6 à 7000 par jour ! Elle prend un bâtonnet, le roule dans une espèce de pâte jusqu'à ce qu'il en soit entouré à bonne épaisseur, puis elle roule le bâton dans une poudre et c'est fini. Les bâtons seront alors mis à tremper dans une huile (santal, lotus, rose, lavande, cannelle....) puis séchés jusqu'à devenir gris.On continue, il m'emmène chez un marchand d'articles en soie. En fait, c'est toujours le même schéma, les chauffeurs touchent une commission sur ce que les touristes achètent, alors ils nous emmènent pour pas cher avec un discours bien rodé en espérant que nous nous laisserons convaincre par les vendeurs qui sont très professionnels et ne ménagent pas leur peine !Et pour terminer, il me montre le palace, un ensemble gigantesque composé d'un très grand bâtiment que l'on visite.Il y a des salles gigantesques avec des colonnes toutes différentes mais j'ai déjà vu plus beau palais ! L'enceinte qui doit bien faire 5 hectares, est rectangulaire. Sur les 3 autres côtés, il y a une porte d'entrée en forme d'arc de triomphe avec des bâtiments de chaque côté et, pour 2 des entrées, il y a un temple en plus.L'après midi je trouve le vrai marché, Devaraja Market. C'est un endroit grouillant de vie et très très grand malgré une impression contraire parce que les allées sont étroites.Je ne me risque pas à certains endroits, trop de monde, notamment là où sont créées et vendues les guirlandes de fleurs pour les temples. C'est une débauche de couleurs et d'odeurs fantastique !A côté de ça, il y a les vendeurs d'encens qui disent tous que ce que vendent les autres n'est pas de bonne qualité, alors qui croire ? Il y a aussi les vendeurs de poudres utilisées pour les cérémonies mais qui servent aussi au maquillage, aux teintures, à peindre...Et des vendeurs de fruits, légumes, et de bracelets, et de tout et rien... étourdissant !A la sortie je m'installe sur une marche avec un ananas que l'on m'a préparé et je déguste en regardant les gens passer...Autre lieu à voir : le Chamundi hill, un temple sur la colline à 1062 m (Mysore est à 770 m). On y va en bus, facile pour moi maintenant, une vraie pro !Là haut, c'est le bazar ! Un monde fou (c'est dimanche) dans un lieu complètement encombré par les bus, les voitures et autres objets roulants, les marchands de tout et les gens. Le but de la sortie est d'aller faire une offrande au temple principal, 30 min de queue pour pouvoir y accéder mais la foi des indiens est fascinante et justifie mes souffrances ! Quand-même, je ne traîne pas trop, je commence à étouffer.Je fais le tour du site beaucoup moins encombré, je visite d'autres petits temples, dans celui dédié à Shiva, un moine me noue un bracelet au poignet et me trace le 3ème œil, celui du bon karma.Je visite le musée du père suprême, celui qui gouvernera le nouveau monde quand le nôtre aura fini de s'autodétruire. Puis je mange de la pastèque et je prends à pied le chemin du retour, les 1000 marches.A mi chemin, une statue de bœuf géante et un autre temple avec plein de petits singes.La descente est agréable, ombragée. Des gens courageux montent en marquant chaque marche d'une touche de poudre !Au retour, je me fais aborder par un jeune homme qui me propose de me faire visiter un marché et rencontrer sa mère qui roule des bâtons d'encens, je le suis, j'ai le temps... même discours que les autres à l'arrivée, je pars vite !Et le soir, féerie ! Le palace s'illumine entièrement de 19 à 20 h ! Il y a je crois 50000 ampoules pour recouvrir l'ensemble de tous les bâtiments et toutes s'allument en même temps, c'est fabuleux...Il me restait à visiter Srirangapatna, les ruines du palais du sultan Tipu, vaincu par les britanniques en 1799. Il ne reste pas grand chose mais il y a sur le site un autre temple où je suis entrée et qui accueille beaucoup de monde, même un lundi après-midi !J'aime beaucoup Mysore, c'est une ville qui a su rester indienne. J'ai même du mal à trouver mon plat préféré, les nouilles aux légumes. Alors j'ai craqué et vite regretté : je suis entrée chez Domino's pizza. L'horreur ! C'est la seule trace non indienne que j'ai trouvée et je voudrais la gommer ! Tant pis, demain je mangerai des bananes !Mysore est très vivante, colorée, polluée, mais de gros efforts sont faits pour la propreté dans les rues, il y a peu de saletés qui traînent, des poubelles à chaque point de vente...Là aussi, les religions se côtoient dans l'harmonie. Je suis la seule à râler parce que le muezzin me réveille à 5h !Et déjà, demain je reprends mon sac et la route, direction la montagne.
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J'ai quitté l'ashram avec un petit pincement au cœur, plus on y reste, plus on progresse...
Mais dès que je suis montée dans le premier bus de ma nouvelle destination, je me suis à nouveau laissée prendre par la joie du voyage.À Trivandrum, j'ai pris un bus Deluxe, sièges très inclinables encore sous plastique, vitres et rideaux, clim à fond... je me suis enfouie sous une couverture parce qu'il faisait un froid de canard et j'ai somnolé pendant 6 h parce qu'il pleuvait des cordes et on ne voyait rien dehors.Arrivée à Ernakulam à 21 h 15, j'ai pris un rickshaw pour l'hôtel qui n'était pas terrible mais bon !...Ernakulam est une grande ville d'affaires et de commerce en face de Fort Kochi.A elles deux, elles totalisent environ 1,5 millions d'habitants. Elle ne présente pas d'intérêt particulier, à part une petite mangrove qui offre un espace de paix et de silence dans un lieu plein de bruits et de pollution.J'ai pris le bac qui traverse la baie en 20 mn pour aller à Fort Kochi et retrouvé une amie du stage yoga avec qui nous avons sillonné la ville.Nous avons d'abord passé un petit moment à regarder les filets chinois monter et redescendre, parfois plus ou moins chargés, parfois vides, par un système de cordes à tirer qui donne l'impression que tout est facile !Un rickshaw nous a ensuite proposé un tour de la ville pour une somme très modique.Il nous a montré les plus beaux monuments, nous a accompagnées parfois dans les dédales des petites rues, notamment dans le quartier juif, ou nous a fait lui même des visites guidées, par exemple dans la grande laverie de la ville où est lavée, à la main, la plus grande partie du linge d'hôtel de la ville. Ici, il n'y a pas ou pas beaucoup de machines à laver. Le repassage se fait avec des fers remplis de braises de coco et ils utilisent des cendres de coco pour le lavage.Ensuite, le tour étant terminé, nous sommes allées boire un ananas pressé et nous sommes retournées sur certains des sites vus le matin.Nous avons trouvé le vieux banian (505 ans), qui semble rester en très bonne santé !Puis, nous sommes allées au marché aux épices mais c'était peu animé, les transactions se faisant plutôt le matin.A force de se perdre, on n'a pas vu le temps passer. A 17 h nous avions réservé des places à un spectacle de kathakali, art typique du Kerala. Les acteurs racontent une histoire en se servant de leurs expressions de visage et de leurs mains.La séance débutait par le maquillage de l'un des acteurs, il faut une heure entière y compris la fixation des demi coques autour du menton.Ensuite le spectacle. Une voix off expliquait la signification des gestes des mains mais ça fait beaucoup d'explications qu'il est difficile de retenir d'un coup !J'ai préféré regarder et me laisser séduire par les expressions des acteurs.Une danseuse avait ouvert le spectacle avec, elle aussi, un beau jeu d'expressions. En 2ème partie, une présentation des mimiques et un échange entre les 2 personnages masculins en costumes somptueux. C'était beau même si je n'ai pas tout compris.Je suis revenue à Fort Kochi ce matin parce que je voulais voir les jains nourrir les oiseaux : ils appellent les pigeons et leur tendent du riz et du maïs dans les mains, les oiseaux viennent s'y poser pour manger. C'est une vraie cérémonie religieuse. Ensuite nous sommes invités à faire de même, mais c'est moins efficace. J'ai dû poser mes mains par terre pour qu'ils viennent y picorer.Voilà mon séjour se termine dans la ville aux 18 religions ! Il y a 5 religions principales qui cohabitent harmonieusement : hindous, musulmans, juifs, catholiques, orthodoxes avec des subdivisions. Il y a plusieurs églises, basilique, mosquées, temples, une synagogue. On entend le muezzin, les cloches, les mantras...Ce soir j'ai un bus de nuit pour Mysore à 10 h d'ici. J'espère qu'il sera confortable !
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Ma dernière matinée à Kovalam s'est passée tranquillement et sans regret. J'ai eu la chance de voir ramener les filets de pêche, c'est ce qui me manquait dans l'album photo.
Remontée des filets
Des poissons
Après un dernier repas avec une partie du groupe, j'ai pris un rickshaw jusqu'à la station de bus, puis un bus incroyablement vieux et un autre tout aussi décati jusqu'à ma destination finale. Je crois qu'au montage les amortisseurs ont carrément été oubliés. C'est peut-être pour ça que les billets sont si bon marché. Pour à peu près 30 km, soit 2 heures 1/2 de route, j'ai payé 30 roupies, c'est à dire 23 centimes d'€ ! Les bus indiens, quel poème ! Nous étions tous installés dans le premier prêt à partir quand j'ai vu beaucoup de mouvement autour de moi. Les gens étaient en train de descendre pour changer de bus ! Pourquoi ? Aucune idée. J'ai suivi sans réfléchir.
Mais les gens sont gentils et m'ont bien aidée pour trouver le bon bus car bien sûr, rien n'est indiqué !Ze bus !
Arrivée à Shivananda, il restait un kilomètre de montée pour arriver à l'ashram. Là, j'ai souffert ! Mon sac est lourd et il faisait chaud et lourd. Je suis arrivée trempée de sueur...
L'accueil à l'ashram est très chaleureux. On a droit au thé et petits gâteaux en remplissant la fiche de renseignements, une visite médicale sommaire et une bénévole nous emmène au dortoir avec draps, oreiller et moustiquaire. Un lit, une mini étagère...Le dortoir
Mon lit
Tout est planifié, les horaires, les activités obligatoires (yoga et pratiques), les repas, internet...Le matin on commence à 6 h par une méditation suivie de chants et de rituels, parfois au petit temple, parfois dans une salle de cours.
Et on termine la journée par une autre séance à 20 h. Ça dure 1 h 30 .Dans la journée, on a 2 séances de yoga, de 2 h chacune.On a aussi 2 pauses thé.
On a deux repas par jour, 10 h et 18 h, pris assis par terre sur des nattes et avec la main droite.Le réfectoire
J'ai hésité à amener ma belle cuillère, mais ce serait tricher il me semble. Le plus dur c'est la soupe, mais comme elle est trop épicée, je m'en passe. Hier soir je ne me suis pas méfiée et les yeux me sont sortis de la tête avec une belle quinte de toux qui a fait beaucoup rire mes voisins... C'est quand même bon et copieux.
Tout se fait en anglais avec l'accent indien du Sud ! J'ai un peu de mal mais j'ai déjà rencontré plein de gens, dont des français et on s'en sort.
Le cadre est superbe. Situé au cœur d'une forêt, il y a en contre bas le lac de Neyyer dam (voir pages précédentes).
Le jardin
Et les 3 jours passent vite, demain déjà je déménage pour Cochin.
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Nous venons de vivre une expérience de calme intense, pendant près de 24 h, dans une lenteur presque immobile...
Départ hier matin jeudi à 7 h pour Allepey à 175 km au nord de Kovallam, au bord de la mer d'Arabie.
Il nous faudra 5 h pour y arriver ! Décidément, la circulation est une inconnue ! Je ne vous reparle pas des conditions : bouchons, lignes blanches allègrement franchies malgré les bus, voitures, deux roues et autres piétons présents devant et/ou sur les côtés, c'est une routine maintenant. J'ai beaucoup d'admiration pour notre chauffeur, il est toujours calme et éclate de rire avec nous quand il a réussi un joli doublé et que nous lâchons les poignées en riant nerveusement.A midi nous découvrons le port des houseboats, maisons bateau au sens littéral. Il y en a environ 2000. J'essaie de ne pas culpabiliser à cause de la pollution de l'environnement en me disant que pour 5 personnes ce sera un tout petit bateau... Mais en fait ils sont tous presque pareils, c'est-à-dire énormes !
Notre bateau !
Le second nous aide à monter (le capitaine pilote ne parle pas anglais), il sera notre nounou. Il nous fait visiter et nous sommes sidérées par les lieux ! A l'entrée, un petit séjour avec canapé, fauteuils, télé. Puis le long de la coursive, 3 chambres à grand lit double et salle de bain et tout au fond, la cuisine bien équipée. Sur le pont supérieur, une très grande salle à manger entourée de banquettes où nous allons passer tout l'après midi. Le bateau doit faire 15 m de long et 6 ou 7 de large et de haut. Il est couvert de chaume.
La coursive
Une chambre
Salle à manger
Les backwaters sont des canaux larges et profonds qui sillonnent les terres inondées. Quand l'eau commence à descendre, les terres ressemblent à des marais salants, mais au final, il y sera planté du riz.
Autre vue
Au bord des canaux, il y a des habitations, les gens vivent au rythme de l'eau, ils pêchent, conduisent des bateaux, élèvent des canards, cultivent le riz.
Elevage de canards
Un pêcheur
Quand l'eau, côté terre, monte trop à cause de la mousson, ils déménagent car leurs maisons sont inondées. Ils reviennent plus tard, remettent en état et se réinstallent jusqu'à la prochaine mousson.
Les terres inondées
On devine les maisons
Dès que nous sommes montées à bord et installées, le pilote démarre le bateau et nous voilà en route pour une longue découverte des canaux. Il y a un peu de monde sur l'eau mais il y a de la place pour tout le monde. Les bateaux sont silencieux, les passagers parfois moins mais ils ne font que passer...
Premier arrêt devant un institut de massage. Le responsable vient nous voir, nous propose des massages et du shopping un peu plus loin. Il dit que le soir nous allons nous ennuyer et qu'il vaut mieux venir s'amarrer près de chez lui. Nous le remercions de sa proposition et l'éconduisons gentiment.
Nous repartons. Le bateau semble glisser seul sur l'eau, il y a peu de remous, les sons sont assourdis, le paysage d'eau et de cocotiers est remarquable. Il y a des oiseaux partout, sur des piquets, sur des fils électriques, sur l'eau...Un oiseau noir
Des oiseaux blancs
Second arrêt, une pointe où se rejoignent 2 canaux. Le capitaine pense que l'on y a un joli point de vue.
Un canal
Un autre canal
Encore un canal
Activité sur un canal
Dans un cocotier, le commis de cuisine nous montre un bel essaim ! Je n'ai pas de place dans mon sac, dommage.
Un bel essaim dans le cocotier
Puis le soleil se couche et il va falloir s'amarrer quelque part pour la nuit, la circulation des houseboats est interdite à partir de 17 h 30 pour laisser la place aux pécheurs.
Des pêcheurs sur un canal
Un couple au travail
Ce sera dans un endroit isolé, au bord d'un petit chemin. Le jeune commis nous emmène au supermarché qu'il ne trouve pas, par contre nous passons près d'un temple à l'heure de la puja (cérémonie du soir) et nous y participons.
A 14 h, nous avions eu un repas bien copieux avec du poisson ; pour le goûter, ce sont des beignets de banane avec du thé et le soir, c'est du poulet un peu épicé avec du riz, des légumes et des sauces. Nous sommes vraiment bien traitées.
Il y avait eu une belle averse avant midi sur la route. Il y en a une autre avant notre amarrage et pendant notre petit tour, toutes les bâches qui entourent la salle à manger ont été fermées et les moustiques y sont bien à l'abri. Alors nous nous installons dans nos chambres. Nous déménageons parce qu'il y a un cancrelat ! C'est le seul événement notable de la soirée.
Ce marin, réveil à 5 h 40 pour le départ prévu à 5 h 45. Il ne faut pas rater le lever de soleil sublimissime, surtout dans ces conditions. On nous sert le petit déjeuner juste avant le retour au port à 8 h.
Lever de soleil sur cocotier
Lever de soleil
Cette expérience a été vraiment extraordinaire. Il n'y avait tout simplement rien à faire et nous avons eu tout le temps de méditer, d'admirer le paysage en prenant des photos. Nous avons toutes trouvé que cela avait passé trop vite.
Puis nous avons repris la route, aussi chargée qu'à l'aller. Nous nous sommes arrêtées dans l'ashram d'Amma. J'avais envisagé d'y séjourner mais c'est immense, trop grand pour moi.
Arrivée chez Amma
Et elle n'y est pas, elle voyage aux mêmes dates que moi, mais en Europe. J'irai demain dans l'ashram qui est plus près d'ici.
Avant de rentrer, encore un arrêt bref au marché de Trivandrum et nous arrivons à 15 h 30. Ça me laisse le temps d'aller au village des pécheurs un peu plus loin par de petits chemins, il y a des bateaux partout et une vente à la criée par les femmes. C'est très bruyant et coloré.
Port des pêcheurs
Vente à la criée
Retour à l'hôtel où je me dis qu'il faut que je prépare mon sac avant d'aller en bord de plage pour un dernier repas de groupe.
Fin de la première partie ...
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Encore une sortie ! Décidément rien ne nous arrête !
Départ de l'hôtel à 8 h 45 pour Neyyer dam. C'est un barrage situé à une quarantaine de kilomètres de Kovalam, donc il nous faut 1 h 15 pour y arriver. C'est un peu comme en vélo, sauf qu'on est en voiture. Il y a de la circulation bien sûr mais ça n'explique pas tout ! Il y a aussi des nids de poule partout et des dos d'âne pour ralentir la circulation !J'ai vu dans le Monde un article consacré aux nids de poule en Inde ! Le gouverneur de Bangalore en a compté 19 000 dans sa ville et s'est engagé à tous les reboucher dans l'année. Malheureusement, le problème vient surtout de la corruption parce que les entrepreneurs rognent sur la quantité et la qualité des matériaux pour se remplir les poches et les nids de poule se dégradent presque aussi vite qu'ils ont été comblés ! Et la mortalité qui en découle à cause des accidents suit son petit bonhomme de chemin...
Bref, notre chauffeur étant très prudent, nous et les amortisseurs nous en sommes bien sortis, quoique lentement.
Premier arrêt : le barrage de Neyyer Dam, impressionnant, que l'on voit au dernier moment. Très haut et assez large, il a un débit très puissant.
Le barrage de Neyyer, Neyyer DamOn le quitte pour prendre une route de montagne dans la forêt au bord d'un lac, c'est magnifique.
Le lac
Nous arrivons à une ferme conservatoire des crocodiles ou c'est beaucoup moins magnifique. Les pauvres sont dans des cages de 9 m2 environ, avec un bassin encore plus petit à l'intérieur. Ils ne doivent pas beaucoup s'épanouir.
Un crocodile prostré
2ème étape, on monte en bateau pour une traversée du lac qui nous amène au parc safari des lions. On dirait une scène mille fois répétée. On monte dans un bus blindé qui passe dans un sas, on roule dans la forêt et on arrive à l'endroit où est couchée la première lionne. Elle ne bronche pas donc on peut faire des photos.Lionne tristounette
Puis le camion repart et 20 m plus loin se trouve la 2ème lionne qui vient gentiment lécher la première et se coucher sur le dos.
Câlin de lionnes
Quand on repart, le camion est obligé de faire un détour pour ne pas les écraser tellement elles sont peu sauvages ! Malgré tout, ce sont de très belles bêtes et on irait bien les caresser un peu !
Ouf, c'est fini ! Ils s'en vont !
3ème étape, on remonte en bateau pour aller voir les daims. On doit marcher dans une forêt au bord du lac pour atteindre l'enclos où ils sont parqués.Il y en a beaucoup, de tous âges, mais leur lieu de vie est triste.
On reprend le bateau et la route du retour, mais d'abord on passe à l'ashram où séjourne une famille qui fait partie de notre groupe. Je crois que ce sera ma prochaine étape, c'est un lieu très beau, dans les bois, avec une immense salle de méditation. Ils nous disent qu'ils s'y sentent bien.
Et dernière étape avant de rentrer, on va à l'orphelinat des éléphants. Là aussi, je reste sceptique. C'est très étendu, il y a quelques abris mais on ne peut s'approcher que de 2 éléphanteaux qui sont attachés court par une patte arrière, et d'un éléphant adulte attaché lui aussi. Tout est écrit en hindou, on ne comprend pas trop.
Finalement on prend la route, je m'endors un peu malgré les dos d'âne et nids de poule.
J'ai même le temps d'aller admirer le coucher de soleil et de manger une glace.
La vie est belle.
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