• Encore un bus, pas très neuf, sièges inclinables, fenêtres avec vitres parfois coincées mais ça donne une climatisation naturelle, pas d'amortisseurs bien sûr et un niveau sonore à environ 120 Db. A part ça, rien de spécial. L'avantage est que je n'entends pas ronfler les voisins, le problème est, bien sûr, une nuit quasiment blanche. Mais est-ce vraiment un problème ?

    Partis à 21h30, nous arrivons à Mysore à 7h45, presque à l'heure prévue, je trouve l'hôtel repéré dans le Routard, je m'installe, prends une douche et je ressors dare-dare pour le petit déjeuner.
     
    Mais d'abord, je me fais aborder par un chauffeur de tuk-tuk qui me propose ses services, je suis à jeûn, je dis non, mais il me donne quelques conseils, un prix très raisonnable, alors finalement j'accepte. Mais d'abord je vais manger une omelette chappati et boire du thé noir. Il m'attend.
     
    Première étape de la balade, la cathédrale Sainte Philomena, une des plus grandes d'Inde du Sud en cours de restauration. L'intérieur est lumineux, il y a une petite crypte avec les restes de la sainte.
     

    Mysore

    Cathédrale Sainte Philomena

    Ensuite, nous allons visiter un petit marché de fruits et légumes dans l'ancien quartier anglais, c'est un endroit très petit pour un marché, peu fréquenté par les étrangers.
     

    Mysore

    Le petit marché

    En sortant, il m'amène chez un vendeur de bâtons d'encens et d'huiles essentielles. A l'entrée de la maison, il y a une femme âgée assise en tailleur, qui passe ses journées à fabriquer des bâtons d'encens, elle en fait de 6 à 7000 par jour ! Elle prend un bâtonnet, le roule dans une espèce de pâte jusqu'à ce qu'il en soit entouré à bonne épaisseur, puis elle roule le bâton dans une poudre et c'est fini. Les bâtons seront alors mis à tremper dans une huile (santal, lotus, rose, lavande, cannelle....) puis séchés jusqu'à devenir gris.
     

    Mysore

    La "rouleuse" de bâtons d'encens

    On continue, il m'emmène chez un marchand d'articles en soie. En fait, c'est toujours le même schéma, les chauffeurs touchent une commission sur ce que les touristes achètent, alors ils nous emmènent pour pas cher avec un discours bien rodé en espérant que nous nous laisserons convaincre par les vendeurs qui sont très professionnels et ne ménagent pas leur peine !
     
    Et pour terminer, il me montre le palace, un ensemble gigantesque composé d'un très grand bâtiment que l'on visite.
     

    Mysore

    Le palace

    Il y a des salles gigantesques avec des colonnes toutes différentes mais j'ai déjà vu plus beau palais ! L'enceinte qui doit bien faire 5 hectares, est rectangulaire. Sur les 3 autres côtés, il y a une porte d'entrée en forme d'arc de triomphe avec des bâtiments de chaque côté et, pour 2 des entrées, il y a un temple en plus.
     

    Mysore

    Les colonnes d'une des salles du palace

    L'après midi je trouve le vrai marché, Devaraja Market. C'est un endroit grouillant de vie et très très grand malgré une impression contraire parce que les allées sont étroites.
     

    Mysore

    Les couleurs du marché

    Je ne me risque pas à certains endroits, trop de monde, notamment là où sont créées et vendues les guirlandes de fleurs pour les temples. C'est une débauche de couleurs et d'odeurs fantastique !
     

    Mysore

    Fleurs en guirlandes, vendues au mètre

    A côté de ça, il y a les vendeurs d'encens qui disent tous que ce que vendent les autres n'est pas de bonne qualité, alors qui croire ? Il y a aussi les vendeurs de poudres utilisées pour les cérémonies mais qui servent aussi au maquillage, aux teintures, à peindre...
     

    Mysore

    Les poudres

    Et des vendeurs de fruits, légumes, et de bracelets, et de tout et rien... étourdissant !
     
    A la sortie je m'installe sur une marche avec un ananas que l'on m'a préparé et je déguste en regardant les gens passer...
     
    Autre lieu à voir : le Chamundi hill, un temple sur la colline à 1062 m (Mysore est à 770 m). On y va en bus, facile pour moi maintenant, une vraie pro !
     

    Mysore

    Mysore vue de la colline

    Là haut, c'est le bazar ! Un monde fou (c'est dimanche) dans un lieu complètement encombré par les bus, les voitures et autres objets roulants, les marchands de tout et les gens. Le but de la sortie est d'aller faire une offrande au temple principal, 30 min de queue pour pouvoir y accéder mais la foi des indiens est fascinante et justifie mes souffrances ! Quand-même, je ne traîne pas trop, je commence à étouffer.
     

    Mysore

    Le temple de Chamundi Hill

    Je fais le tour du site beaucoup moins encombré, je visite d'autres petits temples, dans celui dédié à Shiva, un moine me noue un bracelet au poignet et me trace le 3ème œil, celui du bon karma.
     

    Mysore

    Hare Krishna !!

    Je visite le musée du père suprême, celui qui gouvernera le nouveau monde quand le nôtre aura fini de s'autodétruire. Puis je mange de la pastèque et je prends à pied le chemin du retour, les 1000 marches.
     

    Mysore

    La descente des 1000 marches

    A mi chemin, une statue de bœuf géante et un autre temple avec plein de petits singes.
     

    Mysore

    Le bœuf géant

     

    Mysore

    Les singes

    La descente est agréable, ombragée. Des gens courageux montent en marquant chaque marche d'une touche de poudre !
     

    Mysore

    Les couleurs sur les marches

    Au retour, je me fais aborder par un jeune homme qui me propose de me faire visiter un marché et rencontrer sa mère qui roule des bâtons d'encens, je le suis, j'ai le temps... même discours que les autres à l'arrivée, je pars vite !
     
    Et le soir, féerie ! Le palace s'illumine entièrement de 19 à 20 h ! Il y a je crois 50000 ampoules pour recouvrir l'ensemble de tous les bâtiments et toutes s'allument en même temps, c'est fabuleux...
     

    Mysore

    Le palais illuminé

    Mysore

    Une porte du palais

    Il me restait à visiter Srirangapatna, les ruines du palais du sultan Tipu, vaincu par les britanniques en 1799. Il ne reste pas grand chose mais il y a sur le site un autre temple où je suis entrée et qui accueille beaucoup de monde, même un lundi après-midi !
     

    Mysore

    Le temple de Ranganathaswamy

    J'aime beaucoup Mysore, c'est une ville qui a su rester indienne. J'ai même du mal à trouver mon plat préféré, les nouilles aux légumes. Alors j'ai craqué et vite regretté : je suis entrée chez Domino's pizza. L'horreur ! C'est la seule trace non indienne que j'ai trouvée et je voudrais la gommer ! Tant pis, demain je mangerai des bananes !
     
    Mysore est très vivante, colorée, polluée, mais de gros efforts sont faits pour la propreté dans les rues, il y a peu de saletés qui traînent, des poubelles à chaque point de vente...
     
    Là aussi, les religions se côtoient dans l'harmonie. Je suis la seule à râler parce que le muezzin me réveille à 5h !
     
    Et déjà, demain je reprends mon sac et la route, direction la montagne.

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  • J'ai quitté l'ashram avec un petit pincement au cœur, plus on y reste, plus on progresse...

    Mais dès que je suis montée dans le premier bus de ma nouvelle destination, je me suis à nouveau laissée prendre par la joie du voyage.
     
    À Trivandrum, j'ai pris un bus Deluxe, sièges très inclinables encore sous plastique, vitres et rideaux, clim à fond... je me suis enfouie sous une couverture parce qu'il faisait un froid de canard et j'ai somnolé pendant 6 h parce qu'il pleuvait des cordes et on ne voyait rien dehors.
     
    Arrivée à Ernakulam à 21 h 15, j'ai pris un rickshaw pour l'hôtel qui n'était pas terrible mais bon !...
     

    Kochi

    Ernakulam

    Ernakulam est une grande ville d'affaires et de commerce en face de Fort Kochi.
     

    Kochi

    Fort Kochi

    A elles deux, elles totalisent environ 1,5 millions d'habitants. Elle ne présente pas d'intérêt particulier, à part une petite mangrove qui offre un espace de paix et de silence dans un lieu plein de bruits et de pollution.
     

    Kochi

    Une plante dans l'eau

    J'ai pris le bac qui traverse la baie en 20 mn pour aller à Fort Kochi et retrouvé une amie du stage yoga avec qui nous avons sillonné la ville. 
     

    Kochi

    Un bateau presque tout neuf !

    Kochi

    Poste de pilotage du bateau

    Nous avons d'abord passé un petit moment à regarder les filets chinois monter et redescendre, parfois plus ou moins chargés, parfois vides, par un système de cordes à tirer qui donne l'impression que tout est facile !
     

    Kochi

    Les filets chinois

    Un rickshaw nous a ensuite proposé un tour de la ville pour une somme très modique.
     

    Kochi

    Notre Indian Ferrari

    Il nous a montré les plus beaux monuments, nous a accompagnées parfois dans les dédales des petites rues, notamment dans le quartier juif, ou nous a fait lui même des visites guidées, par exemple dans la grande laverie de la ville où est lavée, à la main, la plus grande partie du linge d'hôtel de la ville. Ici, il n'y a pas ou pas beaucoup de machines à laver. Le repassage se fait avec des fers remplis de braises de coco et ils utilisent des cendres de coco pour le lavage.
     

    Kochi

    Fer à repasser aux braises de coco

    Ensuite, le tour étant terminé, nous sommes allées boire un ananas pressé et nous sommes retournées sur certains des sites vus le matin.
     

    Kochi

    Ici, pas de vaches sacrées dans les rues, mais des chèvres

    Nous avons trouvé le vieux banian (505 ans), qui semble rester en très bonne santé !
     

    Kochi

    Le vieux banian, 505 ans !

    Puis, nous sommes allées au marché aux épices mais c'était peu animé, les transactions se faisant plutôt le matin.

    Kochi

    Le marché aux épices

    Kochi

    Séchage du gingembre

    A force de se perdre, on n'a pas vu le temps passer. A 17 h nous avions réservé des places à un spectacle de kathakali, art typique du Kerala. Les acteurs racontent une histoire en se servant de leurs expressions de visage et de leurs mains.
     

    Kochi

    Les Kathakali

    La séance débutait par le maquillage de l'un des acteurs, il faut une heure entière y compris la fixation des demi coques autour du menton.
     

    Kochi

    Le maquillage

    Ensuite le spectacle. Une voix off expliquait la signification des gestes des mains mais ça fait beaucoup d'explications qu'il est difficile de retenir d'un coup !
     
    J'ai préféré regarder et me laisser séduire par les expressions des acteurs.
     
    Une danseuse avait ouvert le spectacle avec, elle aussi, un beau jeu d'expressions. En 2ème partie, une présentation des mimiques et un échange entre les 2 personnages masculins en costumes somptueux. C'était beau même si je n'ai pas tout compris.
     
    Je suis revenue à Fort Kochi ce matin parce que je voulais voir les jains nourrir les oiseaux : ils appellent les pigeons et leur tendent du riz et du maïs dans les mains, les oiseaux viennent s'y poser pour manger. C'est une vraie cérémonie religieuse. Ensuite nous sommes invités à faire de même, mais c'est moins efficace. J'ai dû poser mes mains par terre pour qu'ils viennent y picorer. 
     

    Kochi

    Le pigeon picore

    Voilà mon séjour se termine dans la ville aux 18 religions ! Il y a 5 religions principales qui cohabitent harmonieusement : hindous, musulmans, juifs, catholiques, orthodoxes avec des subdivisions. Il y a plusieurs églises, basilique, mosquées, temples, une synagogue. On entend le muezzin, les cloches, les mantras...
     

    Kochi

    Temple protestant

    Kochi

    Basilique Saint Patrick

    Kochi

    Un temple hindou

    Ce soir j'ai un bus de nuit pour Mysore à 10 h d'ici. J'espère qu'il sera confortable !

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  • Ma dernière matinée à Kovalam s'est passée tranquillement et sans regret. J'ai eu la chance de voir ramener les filets de pêche, c'est ce qui me manquait dans l'album photo.

    Shivananda ashram

    Remontée des filets

    Shivananda ashram

    Des poissons

    Après un dernier repas avec une partie du groupe, j'ai pris un rickshaw jusqu'à la station de bus, puis un bus incroyablement vieux et un autre tout aussi décati jusqu'à ma destination finale. Je crois qu'au montage les amortisseurs ont carrément été oubliés. C'est peut-être pour ça que les billets sont si bon marché. Pour à peu près 30 km, soit 2 heures 1/2 de route, j'ai payé 30 roupies, c'est à dire 23 centimes d'€ ! Les bus indiens, quel poème ! Nous étions tous installés dans le premier prêt à partir quand j'ai vu beaucoup de mouvement autour de moi. Les gens étaient en train de descendre pour changer de bus ! Pourquoi ? Aucune idée. J'ai suivi sans réfléchir.


    Mais les gens sont gentils et m'ont bien aidée pour trouver le bon bus car bien sûr, rien n'est indiqué !

    Shivananda ashram

    Ze bus !


    Arrivée à Shivananda, il restait un kilomètre de montée pour arriver à l'ashram. Là, j'ai souffert ! Mon sac est lourd et il faisait chaud et lourd. Je suis arrivée trempée de sueur...


    L'accueil à l'ashram est très chaleureux. On a droit au thé et petits gâteaux en remplissant la fiche de renseignements, une visite médicale sommaire et une bénévole nous emmène au dortoir avec draps, oreiller et moustiquaire. Un lit, une mini étagère...

    Shivananda ashram

    Le dortoir

    Shivananda ashram

    Mon lit


    Tout est planifié, les horaires, les activités obligatoires (yoga et pratiques), les repas, internet...

    Le matin on commence à 6 h par une méditation suivie de chants et de rituels, parfois au petit temple, parfois dans une salle de cours.

     

    Shivananda ashram

    Le petit temple

    Shivananda ashram

    Salle de méditation

     
    Et on termine la journée par une autre séance à 20 h. Ça dure 1 h 30 .
     

    Shivananda ashram

    Séance de chant après méditation

     
    Dans la journée, on a 2 séances de yoga, de 2 h chacune.
     

    Shivananda ashram

    Salle de yoga

     
    On a aussi 2 pauses thé.
     

    Shivananda ashram

    Tea point


    On a deux repas par jour, 10 h et 18 h, pris assis par terre sur des nattes et avec la main droite.

    Shivananda ashram

    Le réfectoire

    J'ai hésité à amener ma belle cuillère, mais ce serait tricher il me semble. Le plus dur c'est la soupe, mais comme elle est trop épicée, je m'en passe. Hier soir je ne me suis pas méfiée et les yeux me sont sortis de la tête avec une belle quinte de toux qui a fait beaucoup rire mes voisins... C'est quand même bon et copieux.

    Tout se fait en anglais avec l'accent indien du Sud ! J'ai un peu de mal mais j'ai déjà rencontré plein de gens, dont des français et on s'en sort.

    Le cadre est superbe. Situé au cœur d'une forêt, il y a en contre bas le lac de Neyyer dam (voir pages précédentes).

    Shivananda ashram

    Shivananda ashram

    Le jardin

    Et les 3 jours passent vite, demain déjà je déménage pour Cochin.


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  • Nous venons de vivre une expérience de calme intense, pendant près de 24 h, dans une lenteur presque immobile...

    Départ hier matin jeudi à 7 h pour Allepey à 175 km au nord de Kovallam, au bord de la mer d'Arabie. 
    Il nous faudra 5 h pour y arriver ! Décidément, la circulation est une inconnue ! Je ne vous reparle pas des conditions : bouchons, lignes blanches allègrement franchies malgré les bus, voitures, deux roues et autres piétons présents devant et/ou sur les côtés, c'est une routine maintenant. J'ai beaucoup d'admiration pour notre chauffeur, il est toujours calme et éclate de rire avec nous quand il a réussi un joli doublé et que nous lâchons les poignées en riant nerveusement.

    A midi nous découvrons le port des houseboats, maisons bateau au sens littéral. Il y en a environ 2000. J'essaie de ne pas culpabiliser à cause de la pollution de l'environnement en me disant que pour 5 personnes ce sera un tout petit bateau... Mais en fait ils sont tous presque pareils, c'est-à-dire énormes !

    Les backwaters

    Notre bateau !

    Le second nous aide à monter (le capitaine pilote ne parle pas anglais), il sera notre nounou. Il nous fait visiter et nous sommes sidérées par les lieux ! A l'entrée, un petit séjour avec canapé, fauteuils, télé. Puis le long de la coursive, 3 chambres à grand lit double et salle de bain et tout au fond, la cuisine bien équipée. Sur le pont supérieur, une très grande salle à manger entourée de banquettes où nous allons passer tout l'après midi. Le bateau doit faire 15 m de long et 6 ou 7 de large et de haut. Il est couvert de chaume.  

     Les backwatersLe salon

    Les backwaters

    La coursive

    Les backwaters

    Une chambre

    Les backwaters

    Salle à manger

    Les backwaters sont des canaux larges et profonds qui sillonnent les terres inondées. Quand l'eau commence à descendre, les terres ressemblent à des marais salants, mais au final, il y sera planté du riz.

    Les backwatersVue des backwaters

    Les backwaters

    Autre vue

    Au bord des canaux, il y a des habitations, les gens vivent au rythme de l'eau, ils pêchent, conduisent des bateaux, élèvent des canards, cultivent le riz.

    Les backwaters

    Elevage de canards

    Les backwaters

    Un pêcheur

    Quand l'eau, côté terre, monte trop à cause de la mousson, ils déménagent car leurs maisons sont inondées. Ils reviennent plus tard, remettent en état et se réinstallent jusqu'à la prochaine mousson.

    Les backwaters

    Les terres inondées

    Les backwaters

    On devine les maisons

    Dès que nous sommes montées à bord et installées, le pilote démarre le bateau et nous voilà en route pour une longue découverte des canaux. Il y a un peu de monde sur l'eau mais il y a de la place pour tout le monde. Les bateaux sont silencieux, les passagers parfois moins mais ils ne font que passer...


    Premier arrêt devant un institut de massage. Le responsable vient nous voir, nous propose des massages et du shopping un peu plus loin. Il dit que le soir nous allons nous ennuyer et qu'il vaut mieux venir s'amarrer près de chez lui. Nous le remercions de sa proposition et l'éconduisons gentiment. 


    Nous repartons. Le bateau semble glisser seul sur l'eau, il y a peu de remous, les sons sont assourdis, le paysage d'eau et de cocotiers est remarquable. Il y a des oiseaux partout, sur des piquets, sur des fils électriques, sur l'eau...

    Les backwaters

    Un oiseau noir

    Les backwaters

    Des oiseaux blancs

    Second arrêt, une pointe où se rejoignent 2 canaux. Le capitaine pense que l'on y a un joli point de vue.

    Les backwaters

    Un canal

    Les backwaters

    Un autre canal

    Les backwaters

    Encore un canal

    Les backwaters

    Activité sur un canal

    Dans un cocotier, le commis de cuisine nous montre un bel essaim ! Je n'ai pas de place dans mon sac, dommage.

    Les backwaters

    Un bel essaim dans le cocotier

    Puis le soleil se couche et il va falloir s'amarrer quelque part pour la nuit, la circulation des houseboats est interdite à partir de 17 h 30 pour laisser la place aux pécheurs.

    Les backwaters

    Des pêcheurs sur un canal

    Les backwaters

    Un couple au travail

    Ce sera dans un endroit isolé, au bord d'un petit chemin. Le jeune commis nous emmène au supermarché qu'il ne trouve pas, par contre nous passons près d'un temple à l'heure de la puja (cérémonie du soir) et nous y participons.

    A 14 h, nous avions eu un repas bien copieux avec du poisson ; pour le goûter, ce sont des beignets de banane avec du thé et le soir, c'est du poulet un peu épicé avec du riz, des légumes et des sauces. Nous sommes vraiment bien traitées.

    Les backwatersNotre déjeuner

    Il y avait eu une belle averse avant midi sur la route. Il y en a une autre avant notre amarrage et pendant notre petit tour, toutes les bâches qui entourent la salle à manger ont été fermées et les moustiques y sont bien à l'abri. Alors nous nous installons dans nos chambres. Nous déménageons parce qu'il y a un cancrelat ! C'est le seul événement notable de la soirée.

    Les backwatersCoucher de soleil

    Ce marin, réveil à 5 h 40 pour le départ prévu à 5 h 45. Il ne faut pas rater le lever de soleil sublimissime, surtout dans ces conditions. On nous sert le petit déjeuner juste avant le retour au port à 8 h.

    Les backwaters

    Lever de soleil sur cocotier

    Les backwaters

    Lever de soleil

    Cette expérience a été vraiment extraordinaire. Il n'y avait tout simplement rien à faire et nous avons eu tout le temps de méditer, d'admirer le paysage en prenant des photos. Nous avons toutes trouvé que cela avait passé trop vite.

    Les backwaters

    Les backwaters

    Puis nous avons repris la route, aussi chargée qu'à l'aller. Nous nous sommes arrêtées dans l'ashram d'Amma. J'avais envisagé d'y séjourner mais c'est immense, trop grand pour moi.

    Les backwaters

    Arrivée chez Amma

    Et elle n'y est pas, elle voyage aux mêmes dates que moi, mais en Europe. J'irai demain dans l'ashram qui est plus près d'ici.

    Avant de rentrer, encore un arrêt bref au marché de Trivandrum et nous arrivons à 15 h 30. Ça me laisse le temps d'aller au village des pécheurs un peu plus loin par de petits chemins, il y a des bateaux partout et une vente à la criée par les femmes. C'est très bruyant et coloré.

    Les backwaters

    Port des pêcheurs

    Les backwaters

    Vente à la criée

    Retour à l'hôtel où je me dis qu'il faut que je prépare mon sac avant d'aller en bord de plage pour un dernier repas de groupe.

    Fin de la première partie ...


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  • Encore une sortie ! Décidément rien ne nous arrête !


    Départ de l'hôtel à 8 h 45 pour Neyyer dam. C'est un barrage situé à une quarantaine de kilomètres de Kovalam, donc il nous faut 1 h 15 pour y arriver. C'est un peu comme en vélo, sauf qu'on est en voiture. Il y a de la circulation bien sûr mais ça n'explique pas tout ! Il y a aussi des nids de poule partout et des dos d'âne pour ralentir la circulation !

    J'ai vu dans le Monde un article consacré aux nids de poule en Inde ! Le gouverneur de Bangalore en a compté 19 000 dans sa ville et s'est engagé à tous les reboucher dans l'année. Malheureusement, le problème vient surtout de la corruption parce que les entrepreneurs rognent sur la quantité et la qualité des matériaux pour se remplir les poches et les nids de poule se dégradent presque aussi vite qu'ils ont été comblés ! Et la mortalité qui en découle à cause des accidents suit son petit bonhomme de chemin...

    Bref, notre chauffeur étant très prudent, nous et les amortisseurs nous en sommes bien sortis, quoique lentement.

    Premier arrêt : le barrage de Neyyer Dam, impressionnant, que l'on voit au dernier moment. Très haut et assez large, il a un débit très puissant.

     

    Neyyer Dam

    Le barrage de Neyyer, Neyyer Dam

     

    On le quitte pour prendre une route de montagne dans la forêt au bord d'un lac, c'est magnifique.

     

    Neyyer Dam

    Le lac

    Nous arrivons à une ferme conservatoire des crocodiles ou c'est beaucoup moins magnifique. Les pauvres sont dans des cages de 9 m2 environ, avec un bassin encore plus petit à l'intérieur. Ils ne doivent pas beaucoup s'épanouir.

     

    Neyyer Dam

    Un crocodile prostré


    2ème étape, on monte en bateau pour une traversée du lac qui nous amène au parc safari des lions. On dirait une scène mille fois répétée. On monte dans un bus blindé qui passe dans un sas, on roule dans la forêt et on arrive à l'endroit où est couchée la première lionne. Elle ne bronche pas donc on peut faire des photos.

     

    Neyyer Dam

    Lionne tristounette

    Puis le camion repart et 20 m plus loin se trouve la 2ème lionne qui vient gentiment lécher la première et se coucher sur le dos.

     

    Neyyer Dam

    Câlin de lionnes

    Quand on repart, le camion est obligé de faire un détour pour ne pas les écraser tellement elles sont peu sauvages ! Malgré tout, ce sont de très belles bêtes et on irait bien les caresser un peu !

     

    Neyyer Dam

    Ouf, c'est fini ! Ils s'en vont !


    3ème étape, on remonte en bateau pour aller voir les daims. On doit marcher dans une forêt au bord du lac pour atteindre l'enclos où ils sont parqués.

     

    Neyyer Dam

    Il y en a beaucoup, de tous âges, mais leur lieu de vie est triste.

     

    Neyyer Dam

     

    Neyyer Dam

     

    On reprend le bateau et la route du retour, mais d'abord on passe à l'ashram où séjourne une famille qui fait partie de notre groupe. Je crois que ce sera ma prochaine étape, c'est un lieu très beau, dans les bois, avec une immense salle de méditation. Ils nous disent qu'ils s'y sentent bien.

    Et dernière étape avant de rentrer, on va à l'orphelinat des éléphants. Là aussi, je reste sceptique. C'est très étendu, il y a quelques abris mais on ne peut s'approcher que de 2 éléphanteaux qui sont attachés court par une patte arrière, et d'un éléphant adulte attaché lui aussi. Tout est écrit en hindou, on ne comprend pas trop.

     

    Neyyer Dam

     

    Neyyer Dam


    Finalement on prend la route, je m'endors un peu malgré les dos d'âne et nids de poule.


    J'ai même le temps d'aller admirer le coucher de soleil et de manger une glace.

     

    Neyyer Dam


    La vie est belle.


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